Jusqu’à présent nous avons privilégié une approche sensorielle de la ville. Nous avons parcouru Grand-Quevilly en long et en large, nous l’avons senti, ressenti, observé, écouté, et même goûté.
Mais l’immersion physique n’est pas le seul moyen pour comprendre une ville. Parce que nous sommes aussi architectes, nous ne pouvons pas nous empêcher de ressortir notre bon vieil outil, le plan ! Par le plan, il est possible de regarder la ville d’en haut, et d’en comprendre une organisation urbaine.
Les fragments de plans présentés ici sont tous à la même échelle. Chaque fragment est différent et met en avant la diversité des formes urbaines présentes entre les quartiers de Grand-Quevilly, mais également avec Rouen.
Observez la proportion entre le bâti et le non bâti, la place que prend la voirie, les gabarits des bâtiments par rapport aux parcelles sur lesquelles ils sont construits... Tous ces éléments délimitent et qualifient l’espace urbain et par conséquent agissent sur nos perceptions lorsque nous y sommes.
Parce que finalement, ces fragments de villes sont en quelque sorte également des fragments de perceptions !