Des pochoirs dans la ville dans le cadre de la résidence d'architecte

 

Dans le cadre de la résidence d'architecte qui a lieu à Grand-Quevilly, les sols de Grand-Quevilly ont été couverts de mots.

Comme une empreinte des humeurs de la ville, « un endroit joyeux », « un endroit surprenant »,

« un endroit coloré », « un endroit où se cacher », « un endroit où être tranquille », « un endroit où se rencontrer », « un endroit changé », ont été peints temporairement par le collectif GRAPHITES.

 

Un geste artistique basé sur les perceptions et l'analyse

 

Ce geste artistique s'inscrit en continuité d'une démarche débutée en janvier. Le collectif est allé à la rencontre des habitants afin d'interroger leurs perceptions de la ville. Cette démarche s'est poursuivie en mars, par des balades organisées dans la ville à la rencontre des endroits cités. Ces mots n'ont donc pas été écrits au hasard des rues et des trottoirs. Du centre ville jusqu'au bourg, ils témoignent des perceptions et des ressentis des habitants rencontrés lors de ce temps de résidence. Ils sont les traces précieuses de l'analyse de l'espace et des questions qui s'y rapportent menée conjointement par le collectif et les Quevillais.

 

Continuons ensemble la réflexion sur Grand-Quevilly

 

Plus que des témoignages, ces mots sont le moyen de rendre visible, aux yeux de tous, le travail qui est mené. Certains pochoirs interrogent le passant par la question « un endroit où ? » et invitent à la réflexion. Ils sont un moyen de garder le lien et de poursuivre les réflexions jusqu'au retour du collectif Graphites, en juin.

 

Le collectif sera de retour sur le territoire du 11 au 23 juin afin d'organiser une restitution festive qui sera l'occasion de faire partager avec le plus grand nombre cette expérience qui a été menée à Grand-Quevilly.